Madeleine Chapsal

Madeleine Chapsal

La voiture noire du désir

Le livre 4'17"

Votre actualité, « La voiture noire du désir », un recueil de 18 nouvelles chez Flammarion. 18 petits bijoux où, quelque part, vous vous racontez.
Ce sont des histoires fictives, certes, mais on sent bien que vous êtes présentes à chaque page.
Comme je vous le disais, j'ai toujours envie de raconter quelque chose qui m'est arrivé. Ce sont des portraits, des épisodes.
Par exemple, cette scène que j'aime beaucoup avec le chien sur le parvis de Notre-Dame. J'étais en très mauvais état et une femme crie à son chien « Reviens, reviens ! ».
Moi c'est à mon amour que j'avais envie de crier de revenir, elle c'était son chien mais c'était la même chose, c'était son amour
Comment passe-t-on de l'écriture du roman à celle de nouvelles ? Est-ce plus compliqué ?
Je ne le sais pas au départ. Je commence à écrire et c'est alors que je me rends que cela ne peut être qu'une nouvelle. Finalement, ce sont de petits romans condensés.
Il y a de nombreux personnages féminins dans ces nouvelles, et la lettre A revient souvent dans leurs prénoms. Cécilia, Andora, Sylvia… Pourquoi ?
Pour moi, le A est la lettre féminine par excellence, la lettre de l'amour. Il y en a 3 dans mon nom, Madeleine Chapsal. J'aime beaucoup le A ! Et toutes ces nouvelles parlent de l'amour
Parfois les hommes n'y ont pas le beau rôle…
Ils ont leur rôle… mais il n'y a pas d'amour sans homme !
Il y a aussi le rôle de la mère avec, dans plusieurs nouvelles, des hommes très attachés à l'image maternelle.
Cela aussi, c'est du vécu, ces hommes très attachés à leur mère au point qu'un amour soit impossible ?
Tout ce que l'on a vécu reste en mémoire, même inconsciemment. Quand on en a besoin, cela revient. La vérité sort du puits…
On sent aussi votre présence dans la nouvelle avec cette couturière que vous appelez Madame Lépingle, car il y aussi beaucoup d'humour dans ce livre.
Mme Lépingle confectionne pour l'héroïne de cette nouvelle une robe pour aller recevoir une décoration.
Chaque fois qu'une femme vient m'acheter un livre et que nous parlons un peu, au bout d'un moment, elle me dit « J'étais couturière » ou « Ma mère était dans la couture » Pendant longtemps, la couture a été le grand métier des femmes.
Toutes finalement faisaient des robes, ou leurs robes. Et comme c'était le métier de ma mère, cela m'émeut énormément.
Avez-vous écrit ces 18 nouvelles d'une traite ou y en avait-il déjà dans vos tiroirs ?
Oui, certaines étaient déjà dans mes tiroirs et d'autres sont plus récentes
Il y a toutefois une continuité avec tous ces personnages féminins, une sorte de fil rouge…
C'est l'amour, je vous le répète ! C'est aussi le fil conducteur de ma vie. Je me dis toujours que quand l'amour s'arrêtera, moi aussi, je m'arrêterai…
Un joli livre, plein d'amour et plein d'humour aussi. Car si certaines histoires sont douloureuses, vous avez aussi su les rendre légères avec un pointe d'humour. « La voiture noire du désir » aux éditions Flammarion. Merci beaucoup !
Merci à vous !

Philippe Chauveau :
Votre actualité, « La voiture noire du désir », un recueil de 18 nouvelles chez Flammarion. 18 petits bijoux où, quelque part, vous vous racontez. Ce sont des histoires fictives, certes, mais on sent bien que vous êtes présentes à chaque page.

Madeleine Chapsal :
Comme je vous le disais, j'ai toujours envie de raconter quelque chose qui m'est arrivé. Ce sont des portraits, des épisodes. Par exemple, cette scène que j'aime beaucoup avec le chien sur le parvis de Notre-Dame. J'étais en très mauvais état et une femme crie à son chien « Reviens, reviens ! ». Moi c'est à mon amour que j'avais envie de crier de revenir, elle c'était son chien mais c'était la même chose, c'était son amour

Philippe Chauveau :
Comment passe-t-on de l'écriture du roman à celle de nouvelles ? Est-ce plus compliqué ?

Madeleine Chapsal :
Je ne le sais pas au départ. Je commence à écrire et c'est alors que je me rends que cela ne peut être qu'une nouvelle. Finalement, ce sont de petits romans condensés.

Philippe Chauveau :
Il y a de nombreux personnages féminins dans ces nouvelles, et la lettre A revient souvent dans leurs prénoms. Cécilia, Andora, Sylvia… Pourquoi ?

Madeleine Chapsal :
Pour moi, le A est la lettre féminine par excellence, la lettre de l'amour. Il y en a 3 dans mon nom, Madeleine Chapsal. J'aime beaucoup le A ! Et toutes ces nouvelles parlent de l'amour

Philippe Chauveau :
Parfois les hommes n'y ont pas le beau rôle…

Madeleine Chapsal :
Ils ont leur rôle… mais il n'y a pas d'amour sans homme !

Philippe Chauveau :
Il y a aussi le rôle de la mère avec, dans plusieurs nouvelles, des hommes très attachés à l'image maternelle. Cela aussi, c'est du vécu, ces hommes très attachés à leur mère au point qu'un amour soit impossible ?

Madeleine Chapsal :
Tout ce que l'on a vécu reste en mémoire, même inconsciemment. Quand on en a besoin, cela revient. La vérité sort du puits…

Philippe Chauveau :
On sent aussi votre présence dans la nouvelle avec cette couturière que vous appelez Madame Lépingle, car il y aussi beaucoup d'humour dans ce livre. Mme Lépingle confectionne pour l'héroïne de cette nouvelle une robe pour aller recevoir une décoration.

Madeleine Chapsal :
Chaque fois qu'une femme vient m'acheter un livre et que nous parlons un peu, au bout d'un moment, elle me dit « J'étais couturière » ou « Ma mère était dans la couture » Pendant longtemps, la couture a été le grand métier des femmes. Toutes finalement faisaient des robes, ou leurs robes. Et comme c'était le métier de ma mère, cela m'émeut énormément.

Philippe Chauveau :
Avez-vous écrit ces 18 nouvelles d'une traite ou y en avait-il déjà dans vos tiroirs ?

Madeleine Chapsal :
Oui, certaines étaient déjà dans mes tiroirs et d'autres sont plus récentes

Philippe Chauveau :
Il y a toutefois une continuité avec tous ces personnages féminins, une sorte de fil rouge…

Madeleine Chapsal :
C'est l'amour, je vous le répète ! C'est aussi le fil conducteur de ma vie. Je me dis toujours que quand l'amour s'arrêtera, moi aussi, je m'arrêterai…

Philippe Chauveau :
Un joli livre, plein d'amour et plein d'humour aussi. Car si certaines histoires sont douloureuses, vous avez aussi su les rendre légères avec un pointe d'humour.
« La voiture noire du désir » aux éditions Flammarion. Merci beaucoup !

Madeleine Chapsal :
Merci à vous !

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Madeleine Chapsal n'a rien perdu de son regard pétillant, et son sourire chaleureux lorsqu'elle vous accueille vous met en confiance. Vous savez immédiatement que vous avez face à vous une femme de coeur. Une femme avec un coeur peut-être un peu trop gros, un coeur qui a beaucoup battu pour les hommes et un coeur qui a beaucoup souffert par les hommes. Epouse pendant 15 ans de Jean-Jacques Servan Schreiber, elle participa à ses côtés à la création de « L'Express » et réalisa de nombreuses interviews et chroniques sur des...La romancière est décédée à l’âge de 98 ans le 12 mars 2024 de Madeleine Chapsal - Présentation - Suite
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