Jean-François Parot

Jean-François Parot

L'enquête russe

Le livre 3'11

Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?

Jean-François Parot :
Mes livres se déroulant dans un rythme chronologique. L'année 1782 a été marquée par cette visite du tsarévitch Paul à Paris. Je me suis dit que ce serait intéressant de confronter les représentants de ce qui était encore considéré comme les barbares, même si Catherine II essayait de changer les choses, essayait de faire son plan com' comme on dirait aujourd'hui.Mais ce qui était intéressant, c'était de confronter cette arrivée des russes à Paris, surtout que Catherine II était très méfiante vis à vis de son fils, et lui-même haïssait sa mère.

Philippe Chauveau :
D'autant plus que c'était une visite privée, incognito, comme le répète Marie-Antoinette.

Jean-François Parot :
Il venait sous le nom de comte du Nord. C'était une visite qui n'avait rien d'incognito puisque l'organisation de la visite a été extrêmement officielle, a duré trois semaines, avec un voyage en France, des cérémonies, des réceptions à la cour. Cétait un grand évènement.

Philippe Chauveau :
Bien sûr, on retrouve tous les ingrédients qui font le succès des enquêtes de Nicolas Le FLoch. Il y a tous ces personnages, authentiques pour la plupart.
Vous êtes très précis, vous voulez vraiment que vos personnages évoluent dans une réalité historique. Comment travaillez-vous?

Jean-François Parot :
Alors, il faut faire très attention, parce que lorsque vous écrivez sur l'Histoire, vous avez toutes sortes de lecteurs qui sont souvent plus savants que vous.
Et donc, si vous faites la moindre erreur, ils ne manqueront pas de vous le dire, et de le remarquer. Donc, mon principe, c'est que tout ce qui est historique est vrai et tout ce qui est imaginaire est vraisemblable.

Philippe Chauveau :
On a l'impression, peut être encore plus que dans vos précédents romans, que la diplomatie joue un grand rôle, car il y a des personnages étrangers qui vont être amenés à intervenir au fil des pages. C'était le plaisir, pour vous - ancien diplomate- de mettre un peu de poudre de diplomatie dans la livre?

Jean-François Parot :
Tout à fait. Alors que je viens de prendre ma retraite, c'était l'occasion de me retrouver dans le "bouillon", et de montrer comment la diplomatie dans ces régimes pouvait s'agiter, et comment à un moment crucial, la fin de la guerre d'indépendance des Etats-Unis, les puissances européennes pouvaient se confronter par toutes sortes de moyens.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Votre actualité, votre nouveau roman, nouvelle enquête de Nicolas Le Floch, « L'enquête russe », aux Editions Lattes.

Philippe Chauveau :
Jean-François Parot, une nouvelle aventure ou l'on retrouve avec bonheur votre enquêteur Nicolas Le Floch. Nous plongeons à nouveau dans ce 18eme siècle que vous aimez tant nous faire partager et découvrir.Nous sommes en 1782 et la cour de Versailles s'agite parce qu'on annonce la venue du fils de la Grand Catherine, et Nicolas va suivre tout cela. Qu'est-ce qui vous a donné envie d'intégrer ces personnages russes dans l'une des enquêtes de Nicolas Le Floch?

Jean-François Parot :
Mes livres se déroulant dans un rythme chronologique. L'année 1782 a été marquée par cette visite du tsarévitch Paul à Paris. Je me suis dit que ce serait intéressant de confronter les représentants de ce qui était encore considéré comme les barbares, même si Catherine II essayait de changer les choses, essayait de faire son plan com' comme on dirait aujourd'hui.Mais ce qui était intéressant, c'était de confronter cette arrivée des russes à Paris, surtout que Catherine II était très méfiante vis à vis de son fils, et lui-même haïssait sa mère.

Philippe Chauveau :
D'autant plus que c'était une visite privée, incognito, comme le répète Marie-Antoinette.

Jean-François Parot :
Il venait sous le nom de comte du Nord. C'était une visite qui n'avait rien d'incognito puisque l'organisation de la visite a été extrêmement officielle, a duré trois semaines, avec un voyage en France, des cérémonies, des réceptions à la cour. Cétait un grand évènement.

Philippe Chauveau :
Bien sûr, on retrouve tous les ingrédients qui font le succès des enquêtes de Nicolas Le FLoch. Il y a tous ces personnages, authentiques pour la plupart.
Vous êtes très précis, vous voulez vraiment que vos personnages évoluent dans une réalité historique. Comment travaillez-vous?

Jean-François Parot :
Alors, il faut faire très attention, parce que lorsque vous écrivez sur l'Histoire, vous avez toutes sortes de lecteurs qui sont souvent plus savants que vous.
Et donc, si vous faites la moindre erreur, ils ne manqueront pas de vous le dire, et de le remarquer. Donc, mon principe, c'est que tout ce qui est historique est vrai et tout ce qui est imaginaire est vraisemblable.

Philippe Chauveau :
On a l'impression, peut être encore plus que dans vos précédents romans, que la diplomatie joue un grand rôle, car il y a des personnages étrangers qui vont être amenés à intervenir au fil des pages. C'était le plaisir, pour vous - ancien diplomate- de mettre un peu de poudre de diplomatie dans la livre?

Jean-François Parot :
Tout à fait. Alors que je viens de prendre ma retraite, c'était l'occasion de me retrouver dans le "bouillon", et de montrer comment la diplomatie dans ces régimes pouvait s'agiter, et comment à un moment crucial, la fin de la guerre d'indépendance des Etats-Unis, les puissances européennes pouvaient se confronter par toutes sortes de moyens.

Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Jean-François Parot. Votre actualité, votre nouveau roman, nouvelle enquête de Nicolas Le Floch, « L'enquête russe », aux Editions Lattes.

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  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Parisien de naissance, c'est vers des études de lettres que Jean-François Parot se dirige puis d'histoire et enfin d'ethnologie. Son service militaire l'entrainant au Sénégal, c'est un peu par hasard, et il le reconnaît lui-même, qu'il devient diplomate. Et sa carrière sera brillante. Au fil des années, on le retrouve en poste à Kinshasa, Khartoum, Djibouti, ou Sofia. Il sera aussi consul de France à Athènes et à Saïgon. Au cours de ses périples lointains, Jean-François Parot a toujours glissé des livres dans ses bagages,...L'enquête russe de Jean-François Parot - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Jean-François Parot, bonjour. Vous nous avez donné rendez-vous, ici, à Paris, chez votre éditeur, Jean-Claude Lattès.Mais votre coeur bat plutôt du côté de la Bretagne. Paris, c'est pour le travail, l'édition.Jean-François Parot :Ah, non. Moi je suis un parisien de naissance, et un vieil amoureux de Paris. J'ai deux amours, la Bretagne et Paris.Breton de coeur, car ma famille y a vécu depuis 1880. Donc, si nous ne sommes pas des celtes de sang, nous sommes des celtes de coeur.Philippe Chauveau :Peut-on dire...L'enquête russe de Jean-François Parot - Portrait - Suite
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    Il a un style très particulier. Ce que j'aime beaucoup chez lui, c'est la retranscription de l'époque, jusqu'à en épouser le style. Il a une façon d'écrire qui est très XVIIIème siècle. Ce qui est génial dans ce qu'il fait, c'est le côté culinaire de la chose.Il y a des lignes, des pages entières de recettes d'autrefois qui sont absolument fabuleuses. Quand on est assis, et qu'on lit ça, c'est vraiment superbe, parce que vraiment on s'y croit. On a l'impression d'ouvrir un vieux livre de recettes d'époque.Ce qu'il y a de...L'enquête russe de Jean-François Parot - L'avis du libraire - Suite