Françoise Bourdin

Françoise Bourdin

D'espoir et de promesse

Le livre 4'50
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
François Bourdin, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Belfond de votre nouveau roman D’espoir et de promesse. C’est Anaba. Anaba est une jeune fille qui a quitté la France. Elle a quitté Paris pour partir à Montréal pour épouser l’homme qu’elle pense être l’homme de sa vie.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lawrence, Lawrence à l’anglaise, L-A-W-R-E-N-CE et finalement, ça ne se passe pas comme prévu puisque le jour du mariage, Lawrence ne vient pas.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Il ne vient pas, c’était l’idée de départ de ce livre de me dire : « Mon Dieu, mais qu’est-ce qui peut se passer pour une femme s’il ne vient pas. ». Effectivement, Anaba est partie à Montréal, elle a rendu le bail de son studio, elle a démissionné de son travail, elle a fait ses valises et a tout expédié là-bas. Elle est là-bas la veille du mariage, tout est merveilleux, tout est prévu. Et le matin du mariage, dans sa superbe tenue, dans la limousine, elle attend, elle attend, elle attend et il ne viendra pas. Et ça pour une femme, je pense que c’est vraiment une claque dont on doit vraiment avoir beaucoup de mal à se relever.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avoir choisi ce prénom, Anaba.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Anaba, c’est parce que la mère d’Anaba, dans ce roman, est amérindienne et je voulais un prénom de cette origine-là. Anaba, ça signifie « qui revient du combat », donc c’était idéal pour mon héroïne !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Elle n’est pas seule évidemment. Il y a le fameux Lawrence, ce fiancé par qui vient la trahison. Il a lui-même un ami d’enfance, c’est Augustin, et Anaba a une sœur, qui va beaucoup compter, et son père Roland. Ce sont ces cinq personnages que l’on va retrouver pendant tout le roman. On va se balader entre Montréal, Paris et les Andelys, à quelques kilomètres de chez vous. Vous aviez envie de positionner cette histoire dans votre environnement ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui, pour une fois, j’avais envie de parler de cet endroit que j’aime et puis ça m’arrangeait bien parce que j’ai situé la sœur d’Anaba, antiquaire au Petit Andelys, et donc c’était une vraie raison pour que sa sœur, qui va essayer de remonter la pente, qui va essayer de mettre la tête hors de l’eau, vienne s’installer-là et que toutes les deux elles travaillent ensemble puisque le métier d’Anaba, c’est restauratrice de tableaux. Elles vont s’entraider toutes les deux. Petit à petit, Anaba va arriver à se reconstruire. Pendant ce temps, Lawrence va connaître tout une série d’ennuis, une véritable descente aux enfers. Quelque part, c’est le châtiment divin !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ces cinq personnages sont très bien construits, ils ont tous leurs faiblesses, leurs fêlures…

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
C’est très important pour moi que les héros ne soient pas lisses, qu’ils ne soient pas que des gens avec de bonnes pensées, que des gens avec de très beaux physiques parce que ça, ça ne plait pas aux gens. On n’est pas dans une réalité, dans une probabilité. Effectivement, chacun a ses faiblesses, ses défauts, ses failles et c’est cela qui est intéressant pour un auteur à exploiter. Ce personnage de Lawrence, qui est quand même celui qui trahi, celui qui, parce qu’il a paniqué, ne vient pas, me semblait au début impossible à sauver. Et puis petit à petit, je me suis mis dans sa tête et je me suis fait : « Non, il est juste humain », et n’importe quel humain a le droit de déraper sans devenir M. le maudit.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Vous connaissiez la fin de votre histoire en commençant le roman ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Non, je ne connaissais pas la fin, je ne savais pas, je me suis laissée porter. Chaque scène que vous écrivez chaque jour, dépend aussi de votre état d’esprit. On ne peut pas écrire une scène drôle si on est triste et inversement, si on est fou de joie, on ne peut pas écrire la mort du héros. Donc petit à petit, au fur et à mesure de mes états d’âmes, les personnages ont pris une direction et après c’est sur des rails.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre personnage d’Anaba est votre pivot, votre personnage central. Mais finalement, les quatre autres ont tout autant d’importance les uns que les autres

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Tout à fait, et je pense que les personnages secondaires, il ne faut pas les mettre trop dans l’ombre. Il y avait finalement les deux histoires parallèles, Stéphanie avec Augustin, Anaba avec Lawrence et l’image de ce père au milieu que j’aime beaucoup Roland. C’est important que ces personnages ne soient pas, comme diraient les scénaristes, sans « background ». Il leur faut aussi une famille, il faut qu’on la voit… Les gens sont tous issus de quelque chose. Moi j’étais à l’aise dans ce roman là.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre éditeur dit de vous que vous écrivez des romans avec des vrais gens de la vraie vie. Est-ce que c’est une bonne définition ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui, tout à fait !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Vous voulez que le lecteur s’identifie aux personnages ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Absolument ! Qu’il s’identifie, qu’il se dise : « ça aurait pu m’arriver ou ça peut arriver à mon voisin, en tout cas c’est une histoire vraie que j’aurais pu lire dans un fait divers ». On n’est pas dans un univers romanesque parce que, autant je revendique le fait d’écrire de la littérature populaire, autant je n’écris pas de littérature à l’eau de rose.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et le fait d’avoir situé l’histoire, ici, dans votre région, ici aux Andelys, est-ce que finalement ce livre vous semble plus proche de vous que d’autres ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Il est très proche de moi particulièrement cette année parce que c’est une histoire de mariage, et que cette année je marie mes deux filles, en espérant bien entendu que mes futurs gendres viendront !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Hé bien écoutez, on vous le souhaite… Merci beaucoup Françoise Bourdin, D’espoir et de promesse, c’est votre nouveau roman et c’est chez Belfond.
Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
François Bourdin, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Belfond de votre nouveau roman D’espoir et de promesse. C’est Anaba. Anaba est une jeune fille qui a quitté la France. Elle a quitté Paris pour partir à Montréal pour épouser l’homme qu’elle pense être l’homme de sa vie.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Lawrence, Lawrence à l’anglaise, L-A-W-R-E-N-CE et finalement, ça ne se passe pas comme prévu puisque le jour du mariage, Lawrence ne vient pas.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Il ne vient pas, c’était l’idée de départ de ce livre de me dire : « Mon Dieu, mais qu’est-ce qui peut se passer pour une femme s’il ne vient pas. ». Effectivement, Anaba est partie à Montréal, elle a rendu le bail de son studio, elle a démissionné de son travail, elle a fait ses valises et a tout expédié là-bas. Elle est là-bas la veille du mariage, tout est merveilleux, tout est prévu. Et le matin du mariage, dans sa superbe tenue, dans la limousine, elle attend, elle attend, elle attend et il ne viendra pas. Et ça pour une femme, je pense que c’est vraiment une claque dont on doit vraiment avoir beaucoup de mal à se relever.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Pourquoi avoir choisi ce prénom, Anaba.

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Anaba, c’est parce que la mère d’Anaba, dans ce roman, est amérindienne et je voulais un prénom de cette origine-là. Anaba, ça signifie « qui revient du combat », donc c’était idéal pour mon héroïne !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Elle n’est pas seule évidemment. Il y a le fameux Lawrence, ce fiancé par qui vient la trahison. Il a lui-même un ami d’enfance, c’est Augustin, et Anaba a une sœur, qui va beaucoup compter, et son père Roland. Ce sont ces cinq personnages que l’on va retrouver pendant tout le roman. On va se balader entre Montréal, Paris et les Andelys, à quelques kilomètres de chez vous. Vous aviez envie de positionner cette histoire dans votre environnement ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui, pour une fois, j’avais envie de parler de cet endroit que j’aime et puis ça m’arrangeait bien parce que j’ai situé la sœur d’Anaba, antiquaire au Petit Andelys, et donc c’était une vraie raison pour que sa sœur, qui va essayer de remonter la pente, qui va essayer de mettre la tête hors de l’eau, vienne s’installer-là et que toutes les deux elles travaillent ensemble puisque le métier d’Anaba, c’est restauratrice de tableaux. Elles vont s’entraider toutes les deux. Petit à petit, Anaba va arriver à se reconstruire. Pendant ce temps, Lawrence va connaître tout une série d’ennuis, une véritable descente aux enfers. Quelque part, c’est le châtiment divin !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Ces cinq personnages sont très bien construits, ils ont tous leurs faiblesses, leurs fêlures…

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
C’est très important pour moi que les héros ne soient pas lisses, qu’ils ne soient pas que des gens avec de bonnes pensées, que des gens avec de très beaux physiques parce que ça, ça ne plait pas aux gens. On n’est pas dans une réalité, dans une probabilité. Effectivement, chacun a ses faiblesses, ses défauts, ses failles et c’est cela qui est intéressant pour un auteur à exploiter. Ce personnage de Lawrence, qui est quand même celui qui trahi, celui qui, parce qu’il a paniqué, ne vient pas, me semblait au début impossible à sauver. Et puis petit à petit, je me suis mis dans sa tête et je me suis fait : « Non, il est juste humain », et n’importe quel humain a le droit de déraper sans devenir M. le maudit.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Vous connaissiez la fin de votre histoire en commençant le roman ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Non, je ne connaissais pas la fin, je ne savais pas, je me suis laissée porter. Chaque scène que vous écrivez chaque jour, dépend aussi de votre état d’esprit. On ne peut pas écrire une scène drôle si on est triste et inversement, si on est fou de joie, on ne peut pas écrire la mort du héros. Donc petit à petit, au fur et à mesure de mes états d’âmes, les personnages ont pris une direction et après c’est sur des rails.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre personnage d’Anaba est votre pivot, votre personnage central. Mais finalement, les quatre autres ont tout autant d’importance les uns que les autres

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Tout à fait, et je pense que les personnages secondaires, il ne faut pas les mettre trop dans l’ombre. Il y avait finalement les deux histoires parallèles, Stéphanie avec Augustin, Anaba avec Lawrence et l’image de ce père au milieu que j’aime beaucoup Roland. C’est important que ces personnages ne soient pas, comme diraient les scénaristes, sans « background ». Il leur faut aussi une famille, il faut qu’on la voit… Les gens sont tous issus de quelque chose. Moi j’étais à l’aise dans ce roman là.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Votre éditeur dit de vous que vous écrivez des romans avec des vrais gens de la vraie vie. Est-ce que c’est une bonne définition ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Oui, tout à fait !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Vous voulez que le lecteur s’identifie aux personnages ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Absolument ! Qu’il s’identifie, qu’il se dise : « ça aurait pu m’arriver ou ça peut arriver à mon voisin, en tout cas c’est une histoire vraie que j’aurais pu lire dans un fait divers ». On n’est pas dans un univers romanesque parce que, autant je revendique le fait d’écrire de la littérature populaire, autant je n’écris pas de littérature à l’eau de rose.

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Et le fait d’avoir situé l’histoire, ici, dans votre région, ici aux Andelys, est-ce que finalement ce livre vous semble plus proche de vous que d’autres ?

Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :
Il est très proche de moi particulièrement cette année parce que c’est une histoire de mariage, et que cette année je marie mes deux filles, en espérant bien entendu que mes futurs gendres viendront !

Philippe Chauveau (WebTVCulture) :
Hé bien écoutez, on vous le souhaite… Merci beaucoup Françoise Bourdin, D’espoir et de promesse, c’est votre nouveau roman et c’est chez Belfond.

  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • Nous sommes aux Andelys, les Andelys dans l’Eure, c’est la porte de la Normandie. Les Andelys, cher à Guillaume le Conquérant avec Château-Gaillard qui s’élève sur son promontoire rocheux. Les Andelys, c’est là que vit Françoise Bourdin et c’est là qu’elle situe l’action de son nouveau roman, D’espoir et de promesses publié aux éditions Belfond. Françoise Bourdin, un auteur populaire au vrai sens du terme. Ses livres sont publiés chaque année aux alentours de 60 000 exemplaires. Une femme qui écrit avec son...Web TV Culture lui rend hommage de Françoise Bourdin - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Bonjour Françoise Bourdin. Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) : Bonjour. Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Vous publiez aux éditions Belfond votre nouveau roman D’espoir et de promesse. On retrouve des thèmes qui vous sont chers, notamment, le thème de la famille. D’où vous vient cette imagination, ce goût pour ces histoires ? Est-ce que ce sont vos parents, finalement, qui vous ont donné le goût de cet imaginaire. Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) :...Web TV Culture lui rend hommage de Françoise Bourdin - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau (WebTVCulture) : François Bourdin, nous sommes ensemble à l’occasion de la sortie chez Belfond de votre nouveau roman D’espoir et de promesse. C’est Anaba. Anaba est une jeune fille qui a quitté la France. Elle a quitté Paris pour partir à Montréal pour épouser l’homme qu’elle pense être l’homme de sa vie. Françoise Bourdin (D’espoir et de promesse) : Oui. Philippe Chauveau (WebTVCulture) : Lawrence, Lawrence à l’anglaise, L-A-W-R-E-N-CE et finalement, ça ne se passe pas comme prévu...Web TV Culture lui rend hommage de Françoise Bourdin - Le livre - Suite