Gérard Hubert-Richou

Gérard Hubert-Richou

Complots à la Corderie royale

Le livre 3'56
Philippe Chauveau :
Gérard Hubert Richou, nous sommes ici dans votre bureau. C'est là que vous travaillez, c'est donc d'ici qu'est sorti ce nouveau livre « Complots à la Corderie royale » qui vient de paraître chez Pygmalion. Vous nous entraînez, à l'époque de Louis XIV, 1655, et vous nous entraînez précisément à Rochefort. Alors c'est quoi cette Corderie royale ?

Gérard Hubert Richou :
C'est un lieu où l'on fabrique les cordages pour les navires de ce nouvel arsenal créé par Louis XIV et Colbert, parce qu'il fallait concurrencer l'Angleterre et surtout la Hollande qui avaient la suprématie des mers. Donc, on a cherché un lieu. Cet endroit était le plus insalubre, le plus improbable possible pour construire un arsenal mais c'était dans les terres, c'était protégé. Donc on s'est installé dans ce bourbier incroyable de cet arche de la Charente pour construire la corderie, autour la ville, construite au cordeau, puis la Porte du Soleil et le château de Cheusses. Tout cela, c'est maintenant inclus dans cette nouvelle ville, une ville qui est très attachante.

Philippe Chauveau :
On sait à peu près combien il y avait d'ouvriers à cette époque là, à cette corderie ? C'était le plus bel arsenal du royaume.

Gérard Hubert Richou :
Le nombre exact, non, parce que c'était fluctuant. On ne faisait pas de comptes. Il y en a qui arrivaient, d'autres qui partaient. Cela dépendait des corps de métier mais il y avait des milliers de personnes qui venaient sur le chantier, qui tombaient malades, qui disparaissaient. Il y avait des assassinats, il y avait une vie très difficile.

Philippe Chauveau :
Y'a-t-il eu effectivement tous ces meurtres mystérieux, tous ces complots dans cet arsenal ?

Gérard Hubert Richou :
Pas exactement… Il y en a eu, il y en avait sans arrêt parce que cela attirait évidemment les brigands de tout poil et les meurtres étaient quotidiens, les accidents du travail également. Mais j'ai un peu développé le phénomène, c'est vrai, pour asseoir mon histoire qui part dans des directions différentes, qui sont plausibles ou qui sont réelles, entre les Huguenots, la famille Cheusse qui est en procès avec le Roi et qui voudrait récupérer son bien, et puis des forçats puisqu'on a introduit aussi les forçats dans l'arsenal et tout un tas de personnages douteux. Donc c'était très facile de créer quelques petits problèmes supplémentaires.

Philippe Chauveau :

Votre héros, Géraud Lebayle, est donc envoyé par Monsieur de La Reynie pour essayer d'élucider ces mystères. Comment est-il né dans votre imagination ce héros de cape et d'épée ?

Gérard Hubert Richou :
Oui, mais c'est presque un anti-héros parce qu'il est aussi inexpérimenté que le marquis de Seignelay. Ils ont à peu près le même âge et donc ils vont arriver à s'entraider puis lancer des choses absolument improbables.

Philippe Chauveau :
Autour de Géraud Lebayle, il y a d'autres personnages qui gravitent; il y a Lisa entre autre, puis il y a le fameux Gargoulet. C'est toute une galerie de portraits et finalement, vous nous dépeignez toute la société de l'époque, des hobereaux jusqu'à la noblesse.

Gérard Hubert Richou :
Oui bon, Gargoulet, c'est un petit peu caricatural ; le vieux matelot édenté mais qui est malicieux et qui connaît tout et puis en fait, il a une autre mission mais je n'en parlerai pas… La petite Lisa, alors là, elle s'est imposée sans que j'aille la chercher.

Philippe Chauveau :
On sent que vous êtes très amoureux de vos personnages, et notamment de Géraud Lebayle ou de la petite Lisa. Vous avez eu du mal à les quitter lorsque le dernier mot a été écrit ?

Gérard Hubert Richou :
J'ai vécu un an avec eux. Je les ai façonnés à ma façon, petit à petit, touche après touche, bien sûr qu'on a toujours du mal à quitter ses personnages parce que, bon ça c'est le côté théâtre, on se met dans la peau de ses personnages, quels qu'ils soient et on les fait vivre et évidemment, quand on les quitte, c'est douloureux.

Philippe Chauveau :
Gérard Hubert Richou, merci beaucoup pour ce roman « Complots à la Corderie royale ». De l'aventure, des rebondissements, des énigmes… C'est votre nouveau roman « meurtres et poisons sous Louis XIV » comme le précise la jaquette et c'est chez Pygmalion.
Philippe Chauveau :
Gérard Hubert Richou, nous sommes ici dans votre bureau. C'est là que vous travaillez, c'est donc d'ici qu'est sorti ce nouveau livre « Complots à la Corderie royale » qui vient de paraître chez Pygmalion. Vous nous entraînez, à l'époque de Louis XIV, 1655, et vous nous entraînez précisément à Rochefort. Alors c'est quoi cette Corderie royale ?

Gérard Hubert Richou :
C'est un lieu où l'on fabrique les cordages pour les navires de ce nouvel arsenal créé par Louis XIV et Colbert, parce qu'il fallait concurrencer l'Angleterre et surtout la Hollande qui avaient la suprématie des mers. Donc, on a cherché un lieu. Cet endroit était le plus insalubre, le plus improbable possible pour construire un arsenal mais c'était dans les terres, c'était protégé. Donc on s'est installé dans ce bourbier incroyable de cet arche de la Charente pour construire la corderie, autour la ville, construite au cordeau, puis la Porte du Soleil et le château de Cheusses. Tout cela, c'est maintenant inclus dans cette nouvelle ville, une ville qui est très attachante.

Philippe Chauveau :
On sait à peu près combien il y avait d'ouvriers à cette époque là, à cette corderie ? C'était le plus bel arsenal du royaume.

Gérard Hubert Richou :
Le nombre exact, non, parce que c'était fluctuant. On ne faisait pas de comptes. Il y en a qui arrivaient, d'autres qui partaient. Cela dépendait des corps de métier mais il y avait des milliers de personnes qui venaient sur le chantier, qui tombaient malades, qui disparaissaient. Il y avait des assassinats, il y avait une vie très difficile.

Philippe Chauveau :
Y'a-t-il eu effectivement tous ces meurtres mystérieux, tous ces complots dans cet arsenal ?

Gérard Hubert Richou :
Pas exactement… Il y en a eu, il y en avait sans arrêt parce que cela attirait évidemment les brigands de tout poil et les meurtres étaient quotidiens, les accidents du travail également. Mais j'ai un peu développé le phénomène, c'est vrai, pour asseoir mon histoire qui part dans des directions différentes, qui sont plausibles ou qui sont réelles, entre les Huguenots, la famille Cheusse qui est en procès avec le Roi et qui voudrait récupérer son bien, et puis des forçats puisqu'on a introduit aussi les forçats dans l'arsenal et tout un tas de personnages douteux. Donc c'était très facile de créer quelques petits problèmes supplémentaires.

Philippe Chauveau :

Votre héros, Géraud Lebayle, est donc envoyé par Monsieur de La Reynie pour essayer d'élucider ces mystères. Comment est-il né dans votre imagination ce héros de cape et d'épée ?

Gérard Hubert Richou :
Oui, mais c'est presque un anti-héros parce qu'il est aussi inexpérimenté que le marquis de Seignelay. Ils ont à peu près le même âge et donc ils vont arriver à s'entraider puis lancer des choses absolument improbables.

Philippe Chauveau :
Autour de Géraud Lebayle, il y a d'autres personnages qui gravitent; il y a Lisa entre autre, puis il y a le fameux Gargoulet. C'est toute une galerie de portraits et finalement, vous nous dépeignez toute la société de l'époque, des hobereaux jusqu'à la noblesse.

Gérard Hubert Richou :
Oui bon, Gargoulet, c'est un petit peu caricatural ; le vieux matelot édenté mais qui est malicieux et qui connaît tout et puis en fait, il a une autre mission mais je n'en parlerai pas… La petite Lisa, alors là, elle s'est imposée sans que j'aille la chercher.

Philippe Chauveau :
On sent que vous êtes très amoureux de vos personnages, et notamment de Géraud Lebayle ou de la petite Lisa. Vous avez eu du mal à les quitter lorsque le dernier mot a été écrit ?

Gérard Hubert Richou :
J'ai vécu un an avec eux. Je les ai façonnés à ma façon, petit à petit, touche après touche, bien sûr qu'on a toujours du mal à quitter ses personnages parce que, bon ça c'est le côté théâtre, on se met dans la peau de ses personnages, quels qu'ils soient et on les fait vivre et évidemment, quand on les quitte, c'est douloureux.

Philippe Chauveau :
Gérard Hubert Richou, merci beaucoup pour ce roman « Complots à la Corderie royale ». De l'aventure, des rebondissements, des énigmes… C'est votre nouveau roman « meurtres et poisons sous Louis XIV » comme le précise la jaquette et c'est chez Pygmalion.

Complots à la Corderie royale Aux Editions Pygmalion
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Gérard Hubert Richou a plusieurs cordes à son arc. Comédien à ses heures, metteur en scène, professeur des écoles, il est aussi bien connu dans les cours de récréation pour ses nombreux ouvrages en littérature jeunesse. L'autre passion de Gérard Hubert Richou, c'est l'Histoire avec un H majuscule et il a à son actif plusieurs romans historiques, succès de libraires et récompensés par de nombreux prix. « Le coup de Jarnac », « Cortège royal » ou encore « Le pont des larmes » font revivre de grandes figures de...Du 23 au 24 Avril 2016 de Gérard Hubert-Richou - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau Gérard Hubert Richou Bonjour ; merci de nous recevoir chez vous pour WTC. Complots à la Corderie Royale est votre nouveau roman publié chez Pygmalion. Vous êtes un auteur gâté puisque vos lecteurs ont de 7 à 77 ans voire plus. Vous travaillez aussi bien en littérature générale qu'en littérature jeunesse. Cette aventure a-t-elle commencé par l'enseignement ? Gérard Hubert-Richou En effet, j'étais enseignant en primaire, ce qui fait que j'avais mes élèves toute la journée, et de cette façon, je pouvais...Du 23 au 24 Avril 2016 de Gérard Hubert-Richou - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Gérard Hubert Richou, nous sommes ici dans votre bureau. C'est là que vous travaillez, c'est donc d'ici qu'est sorti ce nouveau livre « Complots à la Corderie royale » qui vient de paraître chez Pygmalion. Vous nous entraînez, à l'époque de Louis XIV, 1655, et vous nous entraînez précisément à Rochefort. Alors c'est quoi cette Corderie royale ? Gérard Hubert Richou : C'est un lieu où l'on fabrique les cordages pour les navires de ce nouvel arsenal créé par Louis XIV et Colbert, parce qu'il fallait...Du 23 au 24 Avril 2016 de Gérard Hubert-Richou - Le livre - Suite
    Sébastien DOUIN Librairie "Nath'à lire" 158 boulevard de Créteil 94100 SAINT MAUR Monsieur Hubert Richou, cela fait un petit moment qu'on le suit avec les pièces de théâtre qu'il avait mises en scène et les livres jeunesse dont il était l'auteur, une bonne vingtaine de livres jeunesse ; et maintenant, avec ses nouveaux ouvrages aux Éditions Pygmalion sur les romans historiques et particulièrement les intrigues policières historiques. Dans ce roman « thriller », on va avoir une succession de meurtres. Trois meurtres qui...Du 23 au 24 Avril 2016 de Gérard Hubert-Richou - L'avis du libraire - Suite