Karin Hann

Karin Hann

Marcel Pagnol, un autre regard

Portrait 3'39

Bonjour Karin Hann. J'ai plaisir à vous accueillir car nous allons évoquer ensemble un grand nom de la littérature, mais pas que. Un grand nom aussi du cinéma, en l’occurrence Marcel Pagnol. Vous publiez aux éditions du Rocher « Marcel Pagnol, un autre regard ».
On vous connais aussi pour d'autres activités puisque vous-même êtes romancière mais plutôt dans le domaine historique. Vous écrivez des romans historiques.
Comment passe-t-on du roman historique à Marcel Pagnol et pourquoi cet amour des livres puisque vous avez aussi travaillé pour des émissions littéraires aux côtés de Patrick Poivre-d'Arvor. Pourquoi cet amour des mots et des livres ?
J'ai toujours eu une passion pour la littérature. C'est ce qui m'a amené à faire un doctorat de Lettres sur Marcel Pagnol. Or on ne fait pas de Lettres sans faire d'Histoire. Alors qu'on peut faire de l'Histoire sans faire des Lettres.
Pendant mon doctorat de Lettres, j'ai intégré deux licences. Une d'Histoire, une de psycho. Le roman historique réunit mes quatre passions.
Ca réunit la littérature, l'histoire, l'histoire de l'art et la psychologie. Je pense qu'on oublie souvent que la grande Histoire est fait de la petite.
Le roman historique est-il pour vous, romancière, une source d'évasion ?
Ah oui ! Les frères Goncourt ont écrit : l'histoire est un roman qui a été. C'est vrai. On n'a pas besoin de rajouter des choses. L'histoire c'est romanesque. Moi je suis une chercheuse
donc le roman historique me permet en amont de faire un travail de recherche parce que je tiens à ce que tout ce qui peut être décrit dans mes romans historiques, historiquement parlant, soit vrai.
Quels souvenirs gardez-vous de ces années passées aux côtés de Patrick Poivre-d'Arvor et des rencontres que vous avez pu faire sur les plateaux d'Ex-Libris, de Vol de nuit ? J'imagine que là aussi lorsqu'on est passionné de littérature, de livres, d'écriture, on se régale.
On se régale oui. En plus j'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai pu rencontrer des écrivains que moi j'adorais, que je lisais et qui sont aujourd'hui des amis.
Ca allait au-delà des livres et c'est un milieu que j'ai beaucoup aimé fréquenter parce que j'ai pu côtoyer des gens extraordinaires.
Il y a les romans historiques, aujourd'hui cet ouvrage consacré à Marcel Pagnol. Il s'agit d'une parenthèse dans votre travail de romancière ? Qu'envisagez-vous pour vos prochaines publications ? Allez-vous revenir au roman historique, rester dans la biographie d'auteur ?
Mon livre sur Pagnol c'est à ma connaissance la première fois qu'on écrit un essai sur Marcel Pagnol. Ce n'est pas une biographie. Il y a eu des choses très belles qui ont été écrites sur lui. Moi j'avais envie de faire partager mon amour de Pagnol.
Tout ce que j'ai pu trouver au hasard de mes recherches pendant ces sept années à La Sorbonne. C'est une parenthèse oui, mais une parenthèse un peu longue. C'était il y a vingt ans, ça a duré sept ans, plus une année d'écriture.
Ca a eu énormément d'importance dans ma vie. Maintenant je repars dans le roman historique car je n'ai pas encore tout dit de ce que j'ai à dire, mais je ne me ferme pas la porte.
J'ai déjà des idées de romans modernes. J'ai envie d'explorer plusieurs genres dans l'écriture, mais il faut être prêt, il faut le sentir.
Alors on va vous suivre Karin Hann. Votre actualité « Marcel Pagnol, un autre regard » aux éditions du Rocher.

Philippe Chauveau :
Bonjour Karin Hann. J'ai plaisir à vous accueillir car nous allons évoquer ensemble un grand nom de la littérature, mais pas que. Un grand nom aussi du cinéma, en l’occurrence Marcel Pagnol. Vous publiez aux éditions du Rocher « Marcel Pagnol, un autre regard ». On vous connais aussi pour d'autres activités puisque vous-même êtes romancière mais plutôt dans le domaine historique. Vous écrivez des romans historiques. Comment passe-t-on du roman historique à Marcel Pagnol et pourquoi cet amour des livres puisque vous avez aussi travaillé pour des émissions littéraires aux côtés de Patrick Poivre-d'Arvor. Pourquoi cet amour des mots et des livres ?

Karin Hann :
J'ai toujours eu une passion pour la littérature. C'est ce qui m'a amené à faire un doctorat de Lettres sur Marcel Pagnol. Or on ne fait pas de Lettres sans faire d'Histoire. Alors qu'on peut faire de l'Histoire sans faire des Lettres. Pendant mon doctorat de Lettres, j'ai intégré deux licences. Une d'Histoire, une de psycho. Le roman historique réunit mes quatre passions. Ça réunit la littérature, l'histoire, l'histoire de l'art et la psychologie. Je pense qu'on oublie souvent que la grande Histoire est fait de la petite.

Philippe Chauveau :
Le roman historique est-il pour vous, romancière, une source d'évasion ?

Karin Hann :
Ah oui ! Les frères Goncourt ont écrit : l'histoire est un roman qui a été. C'est vrai. On n'a pas besoin de rajouter des choses. L'histoire c'est romanesque. Moi je suis une chercheuse donc le roman historique me permet en amont de faire un travail de recherche parce que je tiens à ce que tout ce qui peut être décrit dans mes romans historiques, historiquement parlant, soit vrai.

Philippe Chauveau :
Quels souvenirs gardez-vous de ces années passées aux côtés de Patrick Poivre-d'Arvor et des rencontres que vous avez pu faire sur les plateaux d'Ex-Libris, de Vol de nuit ? J'imagine que là aussi lorsqu'on est passionné de littérature, de livres, d'écriture, on se régale.

Karin Hann :
On se régale oui. En plus j'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai pu rencontrer des écrivains que moi j'adorais, que je lisais et qui sont aujourd'hui des amis. Ça allait au-delà des livres et c'est un milieu que j'ai beaucoup aimé fréquenter parce que j'ai pu côtoyer des gens extraordinaires.

Philippe Chauveau :
Il y a les romans historiques, aujourd'hui cet ouvrage consacré à Marcel Pagnol. Il s'agit d'une parenthèse dans votre travail de romancière ? Qu'envisagez-vous pour vos prochaines publications ? Allez-vous revenir au roman historique, rester dans la biographie d'auteur ?

Karin Hann :
Mon livre sur Pagnol c'est à ma connaissance la première fois qu'on écrit un essai sur Marcel Pagnol. Ce n'est pas une biographie. Il y a eu des choses très belles qui ont été écrites sur lui. Moi j'avais envie de faire partager mon amour de Pagnol. Tout ce que j'ai pu trouver au hasard de mes recherches pendant ces sept années à La Sorbonne. C'est une parenthèse oui, mais une parenthèse un peu longue. C'était il y a vingt ans, ça a duré sept ans, plus une année d'écriture. Ca a eu énormément d'importance dans ma vie. Maintenant je repars dans le roman historique car je n'ai pas encore tout dit de ce que j'ai à dire, mais je ne me ferme pas la porte. J'ai déjà des idées de romans modernes. J'ai envie d'explorer plusieurs genres dans l'écriture, mais il faut être prêt, il faut le sentir.

Philippe Chauveau :
Alors on va vous suivre Karin Hann. Votre actualité « Marcel Pagnol, un autre regard » aux éditions du Rocher.

À la une : Karin Hann -
  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LE LIVRE
  • L'AVIS DU LIBRAIRE
  • Le 18 avril 1974 disparaissait Marcel Pagnol. 40 ans après, que reste-t-il de celui qui fut à la fois dramaturge, cinéaste et romancier et dont le nom à lui seul évoque la Provence. Dans un ouvrage qui fera référence, Karin Hann nous livre sa vision de Marcel Pagnol, nous fait découvrir un personnage plus complexe qu'on ne pourrait l'imaginer et dont la vie ressemble à un rom    an. Karin Hann connaît bien le parcours de l'auteur de « La gloire de mon père », « Marius » ou « Jean de Florette ». Doctorante en... de Karin Hann - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau :Bonjour Karin Hann. J'ai plaisir à vous accueillir car nous allons évoquer ensemble un grand nom de la littérature, mais pas que. Un grand nom aussi du cinéma, en l’occurrence Marcel Pagnol. Vous publiez aux éditions du Rocher « Marcel Pagnol, un autre regard ». On vous connais aussi pour d'autres activités puisque vous-même êtes romancière mais plutôt dans le domaine historique. Vous écrivez des romans historiques. Comment passe-t-on du roman historique à Marcel Pagnol et pourquoi cet amour des livres... de Karin Hann - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau :Karin Hann; nous l'avons évoqué ensemble, avant ce livre sur Pagnol, il y a eu des romans historiques et puis aujourd'hui « Marcel Pagnol, un autre regard » à l'occasion du 40e anniversaire de sa disparition. Vous publiez aux éditions du Rocher. Ce n'est pas une biographie, c'est un essai. C'est une précision qui vous paraît importante. Pourquoi ?Karin Hann :Parce qu'il y a déjà une biographie qui a été faite sur Pagnol, qui de mon point de vue est magnifique, c'est celle de Raymond Castans et qu'il... de Karin Hann - Le livre - Suite
    Laurent Gratadour Librairie Droit Eco Lettres LDEL362 Ter Rue de Vaugirard75015 Paris01 48 56 16 69www.ldel.fr Dans le dernier ouvrage de Karin Hann, on retrouve toujours son amour de la langue, du français. Ça doit être une descendante de Molière presque car elle a vraiment ça chevillé au corps et son ouvrage sur Pagnol c'était la rencontre obligatoire. Elle ne pouvait que rencontrer Pagnol qui est le chantre de la belle littérature même si elle n'y paraît pas au premier abord. Oui, Karin, c'est toujours cette plume amoureuse... de Karin Hann - L'avis du libraire - Suite