Discrète mais indispensable, voilà les mots qui me viennent à l’esprit pour vous parler de Karine Reysset.

Discrète, car elle garde une certaine timidité et que son nom n’est pas ultramédiatisé même si elle a su tracer son sillon en librairie au fil de ses publications.

Indispensable parce que son écriture parle au cœur, à la fois par la sensibilité des mots et par les sujets qu’elle aborde.

Passionnée de littérature, correctrice dans une maison d’édition, on la découvre en 2003 avec « L’inattendue » qui séduit critique et lecteurs. A travers cette jeune femme qui raconte l’attente de l’enfant à venir, Karine Reysset laissait apparaitre à la fois ce qui sa marque de fabrique en termes d’écriture mais aussi de thématiques. De fait, la maternité, la famille, les relations intergénérationnelles se retrouvent dans nombre de ses romans, et même si l’autrice reconnait y glisser un peu, parfois beaucoup d’elle-même, ses livres parlent aussi à chacun, racontant nos vies avec ses joies, ses drames, ses incompréhensions et ses épiphanies.

Rappelons que parallèlement, dans le même esprit, Karine Reysset a publié une dizaine d’ouvrages pour la jeunesse à l’Ecole des Loisirs.

Voici le 10ème roman de Karine Reysset, « Dans la maison d’été ». Et quel bonheur de lecture ! Sur 500 pages, 40 ans de la vie d’une famille française, de 1980 à aujourd’hui. Autour de Mamie Rose et de Papibleu, les enfants, les petits-enfants, les pièces rapportées, les naissances, les décès, les joies et les peines, tout cela vécu dans la maison de vacances, belle bâtisse néo normande bâtie sur la plage du Pouliguen, non loin de la Baule. Et ce roman choral de nous faire traverser aussi les mutations de la société française et de revivre quelques grands moments d’actualité, agrémenté des chansons, des livres ou des films qui marquèrent cette époque.

Oui mais voilà, un jour, Mamie Rose et Papibleu ne sont plus là. Reste la maison d’été où l’on vient même à Noël, et les souvenirs, et les secrets inavoués, et les désillusions et les fantômes de ceux qu’on a aimés.

Une écriture belle et sensible, une émotion qui affleure avec délicatesse, des personnages attachants et qui nous ressemblent et la douce nostalgie d’une photo jaunie. Le nouveau roman de Karine Reysset est une réussite. C’est un coup de cœur !

« Dans la maison d’été » est publié chez Flammarion.

Discrète mais indispensable, voilà les mots qui me viennent à l’esprit pour vous parler de Karine Reysset.

Discrète, car elle garde une certaine timidité et que son nom n’est pas ultramédiatisé même si elle a su tracer son sillon en librairie au fil de ses publications.

Indispensable parce que son écriture parle au cœur, à la fois par la sensibilité des mots et par les sujets qu’elle aborde.

Passionnée de littérature, correctrice dans une maison d’édition, on la découvre en 2003 avec « L’inattendue » qui séduit critique et lecteurs. A travers cette jeune femme qui raconte l’attente de l’enfant à venir, Karine Reysset laissait apparaitre à la fois ce qui sa marque de fabrique en termes d’écriture mais aussi de thématiques. De fait, la maternité, la famille, les relations intergénérationnelles se retrouvent dans nombre de ses romans, et même si l’autrice reconnait y glisser un peu, parfois beaucoup d’elle-même, ses livres parlent aussi à chacun, racontant nos vies avec ses joies, ses drames, ses incompréhensions et ses épiphanies.

Rappelons que parallèlement, dans le même esprit, Karine Reysset a publié une dizaine d’ouvrages pour la jeunesse à l’Ecole des Loisirs.

Voici le 10ème roman de Karine Reysset, « Dans la maison d’été ». Et quel bonheur de lecture ! Sur 500 pages, 40 ans de la vie d’une famille française, de 1980 à aujourd’hui. Autour de Mamie Rose et de Papibleu, les enfants, les petits-enfants, les pièces rapportées, les naissances, les décès, les joies et les peines, tout cela vécu dans la maison de vacances, belle bâtisse néo normande bâtie sur la plage du Pouliguen, non loin de la Baule. Et ce roman choral de nous faire traverser aussi les mutations de la société française et de revivre quelques grands moments d’actualité, agrémenté des chansons, des livres ou des films qui marquèrent cette époque.

Oui mais voilà, un jour, Mamie Rose et Papibleu ne sont plus là. Reste la maison d’été où l’on vient même à Noël, et les souvenirs, et les secrets inavoués, et les désillusions et les fantômes de ceux qu’on a aimés.

Une écriture belle et sensible, une émotion qui affleure avec délicatesse, des personnages attachants et qui nous ressemblent et la douce nostalgie d’une photo jaunie. Le nouveau roman de Karine Reysset est une réussite. C’est un coup de cœur !

« Dans la maison d’été » est publié chez Flammarion.