Christine Orban

L'auteur :

Élevée au Maroc, à Casablanca, Christine Orban comprend très vite que l'écriture sera sa vie. Devenue clerc de notaire après des études de droit comme le souhaitait son père, la jeune femme se sent néanmoins irrésistiblement attirée par la littérature et publie son premier roman en 1986, Les Petites filles ne meurent jamais, sous le nom de Christine Rheims.

Suivront notamment L'âme soeur, J'étais l'origine du monde, Fringues et Mélancolie du dimanche. Mariée avec l'éditeur Olivier Orban, l'éternelle jeune femme respire l'air du large dans sa demeure normande, partage son temps entre ses deux fils, l'écriture, le sport et les brocantes, mais n'en délaisse pas pour autant sa passion pour l'écriture et signe encore Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête... et par beau temps aussi, en 2007, et N’oublie pas d’être heureuse en 2009, largement inspiré de sa propre existence. Reconnaissant elle-même un goût pour la solitude et la mélancolie, elle publie en 2011 Le pays de l’absence, roman dont l’héroïne n’est autre que sa propre mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Alternant romans contemporains et historiques, elle s’intéresse au destin de Jacqueline Pascal, sœur de Blaise Pascal, qui, face à un frère adoré mais envahissant, trouvera la liberté en entrant dans les ordres.



  • PRÉSENTATION
  • PORTRAIT
  • LIVRE
  • Christine Orban aurait pu ne jamais être auteur. Des études de droit dans la perspective d’une carrière d’avocate, pour faire plaisir à son père, telle était la voie toute tracée. Mais le goût de la littérature était bien ancré en elle. L’envie de s’accomplir, de se prouver à elle-même et aux autres qu’elle en était capable l’incite à écrire et à proposer à un éditeur son premier livre « Les petites filles ne meurent jamais ». Nous sommes en 1986. Depuis, derrière une réserve et une pudeur non feintes...Soumise de Christine Orban - Présentation - Suite
    Philippe Chauveau : Bonjour Christine Orban. Votre nouveau roman « Avec le corps qu’elle a.. » parait chez Albin Michel. Un livre qui prend place dans une bibliographie déjà conséquente. Quel regard portez-vous sur ce parcours ? Christine Orban : Finalement, j’ai fait ce que je voulais, je suis allée là où mon cœur me portait. Je me souviens très bien du moment du choix. Parfois, il m’arrive d’aller dans des écoles ou de conseiller des jeunes et je leur dis : « Vraiment, faites ce que vous aimez dans la...Soumise de Christine Orban - Portrait - Suite
    Philippe Chauveau : Dans votre nouveau roman, nous faisons connaissance avec une jeune fille dont on saura le prénom une ou deux fois. Elle a 20 ans et vient de publier son premier roman. Ce qui pourrait être un jour de joie devient un jour de tristesse car il y a cette phrase : « Avec le corps qu’elle a… » prononcée par son beau-père. D’où vient cette histoire ? D’où vient le personnage de Gwendoline ? Christine Orban : Généralement, ce sont les histoires qui me choisissent. Un jour, en me promenant dans la rue,...Soumise de Christine Orban - Livre - Suite