Commencer en travaillant pour le journal Tintin dans les années 60 pour se retrouver à la tête du Figaro Magazine, après être passé par La Croix et L'Express, voilà un parcours journalistique qui n'est pas banal. Mais qui ressemble bien à Bernard Lecomte, curieux, ouvert sur le monde, gentiment irrévérencieux, ce bon vivant, amoureux de la Bourgogne, a publié de nombreux ouvrages sur la vie politique française.Mais c'est sa connaissance de la religion et plus précisément de la vie vaticane qui en font aujourd'hui un...
Escales littéraires de Bernard Lecomte - Présentation - Suite
Philippe Chauveau : Bonjour Bernard Lecomte !Bernard Lecomte : Bonjour !Philippe Chauveau : Merci d'avoir accepté notre invitation. « Le Dictionnaire amoureux des papes », c'est votre actualité aux éditions Plon. On vous connaît parce qu'on vous voit fréquemment : vous êtes sollicités par les médias dès qu'il est question de religion, et puis il y a eu beaucoup d'ouvrages. Vous êtes vous-même journaliste, il y a eu L'Express, il y a eu La Croix, le Figaro Magazine... L'envie de journalisme vient quand, apparaît quand...
Escales littéraires de Bernard Lecomte - Portrait - Suite
Philippe Chauveau : Les papes, il en est fortement question. Alors je vais tout de suite le dire Bernard Lecomte, vous êtes le Pape de la papaulogie, puisque vous le mettez dans le livre, vous rêves que des journalistes vous appellent comme ça donc je le dis : vous êtes le pape de la papaulogie. « Le dictionnaire amoureux ». Rappelons que cette collection, le souhait des éditions Plon c'est effectivement que l'auteur qui travaille sur un sujet fasse partager à la fois sa culture, son savoir mais aussi sa passion. Mission...
Escales littéraires de Bernard Lecomte - Livre - Suite
Bernard Lecomte
Le dictionnaire amoureux des papes
Présentation 1'57Commencer en travaillant pour le journal Tintin dans les années 60 pour se retrouver à la tête du Figaro Magazine, après être passé par La Croix et L'Express, voilà un parcours journalistique qui n'est pas banal. Mais qui ressemble bien à Bernard Lecomte, curieux, ouvert sur le monde, gentiment irrévérencieux, ce bon vivant, amoureux de la Bourgogne, a publié de nombreux ouvrages sur la vie politique française.
Mais c'est sa connaissance de la religion et plus précisément de la vie vaticane qui en font aujourd'hui un référent, régulièrement sollicité par les médias.
Une biographie sur Jean-Paul II, une autre sur Benoît XVI, des ouvrages sur l'histoire du Vatican avec des documents inédits, Bernard Lecomte connait son sujet.
On ne s’étonnera donc pas que les éditions Plon ait fait appel à lui pour leur collection des Dictionnaires amoureux, dans laquelle les auteurs sollicités conjuguent et partagent avec le lecteur savoir et passion. Et voici donc « Le dictionnaire amoureux des papes », un ouvrage qui ne s'adresse pas uniquement aux catholiques mais bien à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire, à la diplomatie et à la vie politique au fil des siècles, tant les souverains pontifes ont toujours eu un rôle déterminant dans la marche du monde. Dans cet ouvrage, Bernard Lecomte raconte les 266 papes qui se sont succédés sur le siège de St Pierre mais à travers diverses entrées propres à tout dictionnaire, l'auteur distille d'innombrables informations sur le quotidien du Vatican, sur les bases de la foi catholique sans oublier des thèmes de réflexion ou des sujets polémiques qui ébranles parfois le monde catholique. On apprend énormément de choses en passant un très agréable moment de lecture, grâce à l'écriture vive de Bernard Lecomte et à l'humour qu'il sait glisser au fil des pages
« Le dictionnaire amoureux des papes » de Bernard Lecomte aux éditions Plon.
Bernard Lecomte
Le dictionnaire amoureux des papes
Portrait 5'14Philippe Chauveau : Bonjour Bernard Lecomte !
Bernard Lecomte : Bonjour !
Philippe Chauveau : Merci d'avoir accepté notre invitation. « Le Dictionnaire amoureux des papes », c'est votre actualité aux éditions Plon. On vous connaît parce qu'on vous voit fréquemment : vous êtes sollicités par les médias dès qu'il est question de religion, et puis il y a eu beaucoup d'ouvrages. Vous êtes vous-même journaliste, il y a eu L'Express, il y a eu La Croix, le Figaro Magazine... L'envie de journalisme vient quand, apparaît quand dans votre vie ? Dès gamin comme ça vous avez eu envie de faire du journalisme ?
Bernard Lecomte : Oui, c'est une des envies que j'avais quand j'étais gamin. J'aimais bien écrire, j'étais curieux et puis ensuite il y a eu un coup de chance comme toujours à l'origine de tout. J'avais un très bon ami à moi qui travaillait déjà dans un journal et qui m'avait dit : « tu n'as pas pas fait d'école de journalisme mais comme t'as fait les langues O, en russe et en polonais donc, plus l'allemand au lycée, il paraît que j'avais le profil pour traiter les pays de l'Est. Et je suis entré à La Croix donc, pour traiter les pays de l'Est, ce que j'ai fait pendant dix ans et j'ai continué pendant dix ans à l'Express.
Philippe Chauveau : Si je remonte un petit peu le fil du temps, c'est vrai que vous avez été pigiste pour Tintin ? C'est le grand écart...
Bernard Lecomte : Alors vous voyez, effectivement, j'ai fait les mots croisés. Figurez-vous, j'ai fait les mots croisés du journal Tintin. J'avais pas encore mon bac, j'avais 15-16 ans et j'ai gagné comme ça, excusez-moi, mais j'ai gagné comme ça cinquante francs par semaine, ce qui a constitué mon argent de poche pendant deux ans.
Philippe Chauveau : C'est un beau début. Vous avez donc énormément couvert, si on reprend le terme journalistique, les pays de l'Est. Vous avez suivi la transition, l'évolution des pays de l'Est. Aujourd'hui comment analysez-vous tout cela, eu regard de ce que vous avez vécu, de ce que vous avez partagé, de ce que vous voyez maintenant. Comment se situe l'Europe de l'Est ?
Bernard Lecomte : Ecoutez, j'ai eu la chance en tant que journaliste d'accompagner un formidable moment de l'histoire qui s'appelle la fin du communisme, qui est donc un des plus grands événements du vingtième siècle. C'est une chance formidable parce que l'on peut aussi faire ce métier, sans avoir un tel événement. Moi j'ai eu la chance de couvrir donc la période Wa??sa et Solidarno?? en Pologne, toute la période Gorbatchev en URSS. C'est d'ailleurs entre ces deux périodes que ma vie a croisé celle d'un pape qui était polonais, qui s'appelait Jean-Paul II, et c'est comme ça que je me suis intéressée au Pape, au Vatican, à la papauté. C'est grâce à ce pape qui a quand même ébouriffé le monde entier . Et donc j'ai eu au fond beaucoup de chance d'être sur des sujets très porteurs. On peut aussi ne pas avoir cette chance quand on fait ce métier.
Philippe Chauveau : Justement vous évoquez la rencontre, Jean-Paul II ce pape polonais, c'est cela qui a été le déclencheur ? Bon il y avait le fait que vous travailliez pour La Croix mais comment êtes vous devenu le spécialiste, le référent de tout ce qui touche au monde catholique ?
Bernard Lecomte : Alors le référent, il ne faut peut-être pas exagérer...
Philippe Chauveau : Vous êtes mon invité alors je vous flatte un peu...
Bernard Lecomte : C'est justement l'élection de ce pape polonais... Je veux dire : si le Pape cette année là, en 1978, avait été brésilien, argentin ou italien...
Philippe Chauveau : Ce n'est pas couvert qui auriez couvert le sujet...
Bernard Lecomte : Je ne me serais jamais intéressé au Vatican ou quasi... Simplement ce pape est resté 26 ans et pour un journaliste qui a décidé de le suivre, de prendre des notes, d'interroger les uns, les dissidents, les dirigeants sur « Ce pape, qu'est-ce qu'il vous inspire ? Est-ce qu'il est en train de changer les choses ? ». Au bout de 26 ans, vous êtes armé en effet pour faire une nouvelle carrière de spécialiste du Vatican parce que vous êtes constamment, d'abord, en reportage à Rome, au Vatican pour aller chercher des sujets, des témoignages, des personnages. Et puis la vie de ce pape, auquel j'ai consacré tout de même pas mal d'années de ma vie, c'est riche, c'est une mine d'or pour un journaliste. Donc je suis devenu spécialiste des papes un peu, pour avoir suivi le pontificat de Jean-Paul II pendant 26 ans.
Philippe Chauveau : Vous avez donc, on l'aura compris, une écriture journalistique. Il y a eu des biographies, celle de Jean-Paul II, celle de Benoit XVI, il y a eu des essais. Il y a eu un roman aussi je crois, vous avez commis quelques romans, quelques essais romanesques.
Bernard Lecomte : Oui j'ai écrit deux mauvais romans. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas écrit de troisième romans.
Philippe Chauveau : Mais pourquoi ? Vous auriez envie de vous y remettre ou finalement l'écriture journalistique c'est vraiment ça votre univers ?
Bernard Lecomte : Alors, je crois même que c'est antinomique. Peut-être pas pour tout le monde, il y a des gens géniaux qui arrivent à faire les deux. Moi si vous voulez, quand j'écris dans un roman que mon héros traverse la rivière pour prendre le tram. Si j'ai pas le numéro du tram, je ne peux pas écrire... Donc je suis trop journaliste sans doute. Moi, mon obsession, ma marotte, c'est de vérifier, recouper, vérifier, recouper tout le temps. Et vous pouvez pas avoir une création romanesque quand vous êttes tout le temps en train de vérifier le numéro du tram.
Philippe Chauveau : Est-ce à dire que la vraie vie est un roman et que les papes sont des personnages de roman en quelque sorte ?
Bernard Lecomte : Alors, là pour le coup, tout à fait d'accord avec vous. Une histoire comme celle du Vatican qui a 2000 ans et qui a tellement de ramifications, d'épisodes, de personnages, de situations diverses... Là, en effet, quand on dit que la réalité est plus riche que la fiction, on ne se trompe pas : la réalité de l'Histoire du Vatican est certainement plus riche que beaucoup de romans qui ont été faits à partir de ces histoires.
Philippe Chauveau : Votre actualité Bernard Lecomte : « Le dictionnaire amoureux des papes » aux éditions Plon.
Bernard Lecomte
Le dictionnaire amoureux des papes
Livre 6'56Philippe Chauveau : Les papes, il en est fortement question. Alors je vais tout de suite le dire Bernard Lecomte, vous êtes le Pape de la papaulogie, puisque vous le mettez dans le livre, vous rêves que des journalistes vous appellent comme ça donc je le dis : vous êtes le pape de la papaulogie. « Le dictionnaire amoureux ». Rappelons que cette collection, le souhait des éditions Plon c'est effectivement que l'auteur qui travaille sur un sujet fasse partager à la fois sa culture, son savoir mais aussi sa passion. Mission réussie. Les papes, il y en a eu 266 ?
Bernard Lecomte : Oui. 266 en 2000 ans, ce qui est quand même pas mal. Inutile de vous dire, vous l'avez constaté vous-même, que je ne parle pas des 266 papes dans un livre. Ca c'est un autre travail, d'historie, qui peut tout à fait être fait avec beaucoup de science et beaucoup de passion. Moi, non, j'ai isolé une soixantaine de papes de personnages.
Philippe Chauveau : De figures marquantes.
Bernard Lecomte : Voilà, qui m'ont paru le plus marquant. Ceux sur lesquels il y avait à raconter ou ceux qui m'ont inspiré ou qui ont provoqué chez moi une émotion. Vous l'avez très justement dit : « Le dictionnaire amoureux » c'est d'abord un dictionnaire subjectif, passionné. Alors moi il y a des personnages de papes que j'adore et d'autres que je n'aime pas mais il y en a qui me paraissent tellement fous dans cette histoire assez extraordinaire que je me suis évidemment précipité sur eux. Je pense à un que beaucoup de gens connaissent parce que c'est une caricature mais Alexandre VI Borgia qui est le pape le plus flamboyant des Borgias : évidemment que ce pape là il est étonnant aussi, il fait partie des soixante que j'ai sélectionné.
Philippe Chauveau : On sait que vous avez côtoyé Jean-Paul II, bien sûr vous l'évoquez dans ce livre mais il y a d'autres papes moins connus sur lesquels on sent que vous avez un vrai attachement, Pie XI par exemple, avant la seconde Guerre mondiale.
Bernard Lecomte : Pie XI, c'est un personnage extraordinaire. Cet homme-là qui est aussi un très grand bibliothécaire, c'est un formidable bibliothécaire, c'est un gars dont la passion c'est la bibliothèque. Il a dirigé les deux bibliothèques les plus extraordinaires du monde, qui sont la Bibliothèque Ambrosienne à Milan puis la Bibliothèque Vaticane. Et puis il est devenu pape, Pie XI. Et ce pape là était un pape extrêmement politique parce que il a fait face à une des périodes les plus compliquées du vingtième siècle. C'est lui Pie XI, qui a écrit, rédigé et publié, les fameuses encycliques contre le nazisme, contre le fascisme et contre le communisme, ce qui est, avouez-le, un sacré parcours pour un pape, qui aurait pu se détacher des événements du monde. Non, lui il était les deux pieds dedans. C'est lui qui a lancé en quelque sort le futur Pie XII puisque Pie XII était son Secrétaire d'état et donc vous voyez qu'entre Pie XI et Pie XII, c'est toute une partie du vingtième siècle qui se joue.
Philippe Chauveau : Et justement ce qui est intéressant, c'est que vous nous rappelez au fil des pages et au fil des siècles l'importance politiques des souverains pontifs. Il y a une entrée – moi j'ai été surpris – une entrée que vous avez intitulé « Missile » et je me suis dit : « Dans un livre sur les papes, qu'est-ce qui peut se cacher derrière ? ». Et là vous nous parlez du pouvoir, le rôle de Jean XXIII dans la crise de Cuba entre Kennedy et Khrouchtchev : un passage de l'Histoire complètement oublié.
Bernard Lecomte : Oui on est en octobre 1962 et c'est là en effet que Kennedy et Khrouchtchev, à cause de cette installation de missiles soviétiques sur l'ile de Cuba en viennent à la montée aux extrêmes, comme le disent les spécialistes, c'est-à-dire tout simplement une montée vers la guerre atomique. Et c'est en effet le Pape Jean XXIII qui se retrouve avec une mission, en tout cas une demande : « Est-ce que vous pouvez intervenir auprès de Khrouchtchev pour faire arrêter cette montée inéluctable ? ». Et le Pape en effet a rédigé un texte, s'est adressé à Khrouchtchev afin de transformer cette terrifiante montée vers l'apocalypse en une négociation qui était devenue impossible. C'est une histoire formidable et, vous avez raison, elle est très peu connue, je ne pouvais pas parler de Jean XXIII sans parler de cette histoire de missiles de Cuba, c'était formidable cette histoire.
Philippe Chauveau : Vous retracez un petit peu aussi l'Histoire et la vie quotidienne du Vatican à travers diverses entrées, puisqu'on le sait, vous y avez beaucoup travaillé – j'ai envie de dire que vous y avez vos propres entrées. Et il y a donc beaucoup d'infos qui sont distillées. Et puis vous revenez aussi dans ce dictionnaire amoureux sur des thématiques ou sur des sujets polémiques auxquelles le monde catholique est confronté ou a été confronté, c'est-à-dire que vous ne vouliez rien passer sous silence ?
Bernard Lecomte : Non, vous savez on ne peut pas parler de l'Eglise aujourd'hui sans parler de son passé, bien sûr, mais de son présent. Il ne faut pas oublier que l'Eglise catholique... Je veux dire : le Pape, c'est quand même le leader spirituel d'une communauté d'1 milliard 200 millions de gens, de fidèles, de croyants, c'est pas rien. Moyennant quoi, on ne peut pas regarder la Terre tourner et les problèmes s'accumuler sur nos sociétés sans avoir le Pape comme point de repère. Les problèmes de pédophilie, les problèmes de divorcés-remariés dont on a parlé beaucoup l'année dernière au moment du synode. Les problèmes... La contraception, la famille surtout ! La famille qui est un des sujets de préoccupations principaux du Pape et de l'Eglise. Tout ça, ça fait partie de notre Histoire contemporaine, ce ne sont pas des sujets marginaux ou folkloriques. Donc quand vous traitez la papauté, la papauté d'aujourd'hui, vous êtes forcé de traverser ces sujets qui sont pas toujours glorieux, l'affaire de la pédophilie c'est même pas ragoutant du tout mais vous ne pouvez pas ne pas traiter ces sujets là.
Philippe Chauveau : Et c'est aussi un peu la volonté de l'éditeur avec ce « Dictionnaire amoureux », et ça je pense que ça vous a plu, c'est qu'il y a toujours tout de même une petite patte, une petite touche humoristique. Il y a dans votre écriture des petites pointes où l'on sourie à chaque page, ça vous ressemble ça ?
Bernard Lecomte : Moi si je suis finalement écrivain, enfin je suis surtout journaliste mais je fais des articles de 600 pages, c'est aussi pour prendre des choses avec le recul. C'est-à-dire on ne peut pas examiner des choses, essayer de les mettre en perspective, essayer d'en tirer éventuellement des enseignements si on ne prend pas du recul et l'humour est une forme de recul et puis ça permet peut-être une lecture un peu moins austère que si c'était un traité sur les papes des origines à nos jours.
Philippe Chauveau : Mais vous qui connaissez bien les arcanes du Vatican, vous êtes toujours surpris par le Pape François aujourd'hui ? Vous êtes étonné de ses réactions, de ses commentaires qu'il apporte ?
Bernard Lecomte : Ah ce pape là est quand même ébouriffant. Il arrive du sud, ce qui est évidemment son originalité première : il arrive d'Amérique. Et on voit bien qu'il n'est pas fait de la même pâte que ses prédécesseurs, ses prédécesseurs italiens cela va sans dire mais le bavarois et le polonais aussi qui sont européens, qui sont presque même des européistes. Celui-là arrive du tiers-monde, cette Amérique latine où vit aujourd'hui 40% des catholiques du monde entier donc c'est un continent extrêmement dynamique. Ce pape qui arrive de là-bas, il ne voit pas les choses comme nous, il n'a pas l'Europe comme point de repère systématique comme l'ont eu tous ses prédécesseurs et ça nous force, nous les européens, à le suivre dans ses innovations et encore une fois, c'est un peu ébouriffant.
Philippe Chauveau : « Le dictionnaire amoureux des Papes », c'est votre actualité Bernard Lecomte et vous êtes publié aux éditions Plon. Merci.