L’idée d’un laboratoire européen est née lors du Salon du livre de 2014, pour se concrétiser à l’été 2014 au terme d’un conseil d’administration de l’IDPF désireux d’étendre son rayon d’action. Un appel d’offres global a alors été lancé pour faire construire un laboratoire en Europe et un autre en Asie. Outre l’offre parisienne, deux autres candidatures avaient été déposées, au Royaume-Uni et en Allemagne. Depuis que l’appel d’offres a été remporté, en juin 2015, des contrats ont été signés...
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Le laboratoire européen de la lecture numérique
EDRLab : le laboratoire européen de la lecture numérique 4'44L’idée d’un laboratoire européen est née lors du Salon du livre de 2014, pour se concrétiser à l’été 2014 au terme d’un conseil d’administration de l’IDPF désireux d’étendre son rayon d’action. Un appel d’offres global a alors été lancé pour faire construire un laboratoire en Europe et un autre en Asie. Outre l’offre parisienne, deux autres candidatures avaient été déposées, au Royaume-Uni et en Allemagne. Depuis que l’appel d’offres a été remporté, en juin 2015, des contrats ont été signés avec l’IDPF (en charge de la spécification de l’Epub 3) et la fondation Readium (qui pour vocation d’accélérer l’adoption de l’Epub 3) permettant de créer l’association « European Digital Reading Lab » (EDRLab) sous le patronage de ces deux entités internationales. Il s’agit là d’une collaboration inédite entre associations. Cette force de frappe sera significative pour l’open source et le numérique. Pour utiliser une image, l’EDRLab sera « l’état-major » d’IDPF et Readium en Europe durant trois ans, ainsi que leur premier centre de développement. Son conseil d’administration compte deux représentants de ces associations. Par ailleurs, pour être membre d’EDRLab, il convient d’être au préalable membre d’IDPF ou de Readium. Le business plan est financé sur trois ans. Le challenge consiste donc à passer d’un financement public à un financement privé à compter de 2018, via les services du laboratoire. Trois sources de revenus sont d’ores et déjà identifiées : l’implémentation, la formation et les événements. L’EDRLab aurait notamment l’exclusivité de l’organisation du premier Epub Summit en France en avril 2016. Il postule également, avec l’aide du Syndicat des éditeurs italiens (AIE) à un H2020 (programme européen de recherche et d’innovation) sur l’accessibilité qui lui permettrait, le cas échéant, d’être financé à 100 % sur un projet de l’ordre de 500 000 euros.
L’EDRLab sera constitué d’une équipe de développeurs logistiques en charge d’accélérer le développement des logiciels Readium, c’est-à-dire des logiciels en open source permettant de lire l’ePub 3. L’objectif est de fiabiliser, d’améliorer et de renforcer les moteurs de lecture, pour offrir une base de travail aisément utilisable. L’EDRLab sera hébergé par Cap Digital, qui est le pôle de compétitivité dédié au numérique en Ile-de-France et dont les missions sont notamment de promouvoir les entreprises franciliennes du numérique à l’international et de financer la R&D en Ile-de-France. Cap Digital organise également le festival « Futur en Seine » dont la prochaine édition se tiendra à Paris en juin 2016. Au sein de cette association, Cyril Labordrie entend promouvoir très activement le laboratoire, son standard et les technologies qu’il développera très prochainement. Aussi parcourra-t-il l’Europe pour inviter les éditeurs européens à rejoindre EDRLab.